jeudi 8 juin 2017

Le projet « Femmes occupez les médias » lancé au Mali

L’Institut Panos Afrique de l’Ouest a procédé ce 08 juin au lancement du projet Femmes occupez les médias. Un ambitieux projet réunissant plusieurs acteurs dont ceux des médias et de la société civile.  

Le projet « Femmes : Occupez les médias ! » est mis en œuvre au Sénégal, au Niger, au Mali et en Côte d’Ivoire sur la période 2017 – 2020 grâce à un financement du Ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas. Selon Diana Senghor, directrice de l’Institut Panos Afrique de l’Ouest (IPAO), « ce projet vise à accroître la représentation politique des femmes ainsi que leur autonomisation dans la lutte contre les violences basées sur le genre ».

lundi 14 décembre 2015

De Montreuil au Centquatre, l’autre COP

Les activités parallèles à la Conférence des parties sur le climat, organisées par la société civile, la Coalition Climat 21, ont été l’occasion pour les voix inaudibles de se faire entendre. Loin du site ultra sécurisé du Bourget où se tenait la messe des Nations Unies, plusieurs milliers de citoyens du monde se sont retrouvés à Paris et sa région pour entendre un autre discours. 

samedi 12 décembre 2015

Accord sur le climat: L’Afrique et ses femmes trinquent à la COP

Alors qu’elle fait partie des premières victimes du changement climatique, avec plus de 90% des catastrophes naturelles qui lui sont liées, l’eau n’a pas été au cœur des négociations de la COP21. Et pourtant, les choses avaient bien commencé la première semaine de la COP, avec au Bourget, du 30 novembre au 6 décembre, des initiatives telles «L’eau c’est le climat» qui ont fait le lien entre l’eau et climat et le besoin d’agir à tous les niveaux pour répondre aux défis du changement climatique pour la ressource en eau.

Un Projet d’accord plein d’ annonces pour l’Afrique


Télécharger ici l'accord 



Le président de la COP21 Laurent Fabius a finalement présenté ce matin le projet d’accord final qui sera soumis aux 196 pays parties pour son éventuel adoption dans la journée de ce samedi. Si l’accord est validé, la grande satisfaction pour l’Afrique serait la résolution sur l’Adaptation.

jeudi 10 décembre 2015

COP21 : voici les pays qui torpillent les négociations



Qui doit payer pour les gaz à effet de serre ?


La guerre d’usure se poursuit sur le site du Bourget. Chaque Etat parti affiche sa bonne volonté pour un accord en vue de sauver la planète mais en réalité chacun continue de veiller sur ses propres intérêts.
Dans le secret des salles de négociation hermétiquement fermées aux hommes de médias, les négociateurs continuent de réfléchir à la solution finale ! « Les échanges sont tendues » avancent un représentant africain avec un sourire plutôt gêné. Sa mine à la limite obséquieuse voile à peine l’esprit des négociations qui se jouent entre "les grands" du monde.

L’Afrique de l’ouest commente l’accord de 29 pages présenté hier par le président de la cop21


Kenneth Nana Amoateng, Membre de la délégation Ghanéenne à la COP21

« Je ne suis vraiment pas d’accord avec ce texte qui à mon avis n’est pas assez ambitieux. Des pays comme les Etats s’opposent encore à la question des pertes et profits et il n y a pas d’avancement sur la question du financement. Il faut aussi aller vers l’équilibre entre l’adaptation et l’atténuation comme tous les africains le souhaitent. Je trouve que cette COP est très relaxe, les gens ne donnent pas l’impression qu’ils veulent avancer. En parcourant le texte j’ai perdu tout espoir et je pense peut être qu’il faudra attendre la COP 22 au Maroc pour espérer trouver un accord. En entendant les populations de nos pays très vulnérables continuent de souffrir et de mourir à cause des effets des changements climatiques »


Dominique Bally, ONG jeune volontaire pour l’environnement Côte d’Ivoire
« Dans ce texte qui est passé de 48 à 29 pages, les seuls efforts qui ont été faits c’est dans la réduction des paragraphes et des pages, mais dans le fond il y a encore beaucoup de points qui restent à  être élucidés. Il s’agit de la question de l’adaptation qui est une préoccupation majeure pour les pays africains et les pays insulaires. Il y a la question financière qui n’est pas encore clarifiée, ils nous demandent d’attendre 2020 pour boucler des financements additionnels. On se demande alors comment les activités vont être financées entre 2016 et 2020, il y a aussi un flou sur les critères d’éligibilité au Fonds après 2020. La question des pertes et profits a été pris en compte mais pas suffisamment pour parer aux catastrophes que connaissent les populations africaines. Nos négociateurs ont travaillé jusqu’à 2 heures du matin, nous pensons pouvoir aboutir à un accord qui peut être contraignant mais pas assez ambitieux. Pour preuve la question des 2 degrés qui a été revue à 1.5 degrés ce qui équivaut à rien. Je m’inquiète pour nos pays ouest africains côtiers où le taux d’humidité sera plus élevé avec des conséquences sur la santé des populations. Je suis déçu mais je veux espérer qu’on va trouver une solution dans les prochaines heures sinon ce sera une convention avec plusieurs protocoles additionnels.»


Dr Christian Ouédraogo, Ingénieur burkinabais à l’ENA de France, Observateur à la COP21
« Idéalement on voudrait que les négociations soient plus transparentes et que nous africains puissions avoir un regard sur les aspects qui nous préoccupent tels que l’adaptation, les pertes et préjudices, la disponibilité des fonds, la comptabilité. Les points qu’on souhaiterait qu’ils soient plus approfondis, c’est la prise en compte des objectifs du développement durable et que l’adaptation figure en bon et due place dans l’accord qui sera validé, je l’espère. Actuellement le débat ne porte pas sur l’obtention d’un accord mais à quel point il sera ambitieux. Pour nous l’ambition n’est pas seulement dans l’atténuation mais aussi dans l’adaptation qui comporte des aspects atténuation et on espère que ce point va évoluer. La différenciation tout comme l’équité ce sont des principes qui ont été admis et qui sont le fondement de la convention. Ce que nous voulons, c’est qu’on ne soit plus entrain de réinterpréter, de réécrire ou de réorienter la convention.  Ce serait retourner à la case de départ alors qu’on a ni le droit ni le temps de reprendre ce marathon. Il faut absolument que l’accord actuel situe clairement l’ambition, l’équité et la contribution historique des pays. Un accord dans lequel l’Afrique se reconnaitrait, c’est celui qui reconnait que notre continent a besoin de continuer à se développer sans compromettre les efforts sur les droits humains et le de développement durable. Et pour cela l’Afrique doit avoir l’appui de ce qui sont les principaux responsables ».

Penser la communication sur le changement climatique au Sénégal

Dr. Marième Pollèle Ndiaye, Enseignant-chercheur, Université Gaston Berger, Saint-Louis
UFR Civilisations, Religions, Arts et Communication/ Section « Communication »marieme-pollele.ndiaye@ugb.edu.sn

J’ai découvert l’initiative de l’institut Panos Afrique de l’Ouest par le biais d’un de mes collègues. Il s’agit de soutenir « les médias et des journalistes africains qui produisent sur la question des changements climatiques et l’avènement » de la vingt-unième conférence des Nations unies sur les changements climatiques (COP21). La démarche m’a séduite principalement parce qu’elle met en exergue un point important dans lutte contre le changement climatique en Afrique : la question de la communication.

COP21: ‘’L’Afrique n’est pas à vendre’’ : le coup de gueule Rural Women’s Assembly

Elles sont venues d’Afrique australe à Paris pour dire haut leur indignation de voir le continent africain vendu au plus offrant, et les femmes rurales, laissées pour compte.

Pays africains : Le CSE donne l’astuce pour bénéficier du fonds d’adaptation

Le Centre de suivi écologique du Sénégal est à ce jour la seule entité nationale dans le monde à bénéficier des financements du fonds pour l’adaptation. Pour en savoir un peu plus nous nous sommes entretenus avec son Directeur Aziz Touré.

Quel sens donner au mot « accréditation » et quels sont les conditions à remplir ?
Pour être accrédité il faut d’abord que le pays soutienne l’institution qui doit être déjà identifiée.

L'UEMOA présente sa stratégie dans la promotion des énergies renouvelables

Salif Bagayoko, chargé de l’énergie à l’UEMOA présente la stratégie de l’institution dans la promotion des énergies renouvelables.




La nécessité d’inclure dans l’accord de Paris les droits des peuples autochtones

Hindou Oumarou Ibrahim coordinatrice de l’association des femmes peulh autochtone du Tchad, revient sur la nécessité d’inclure dans l’accord de Paris les droits des peuples autochtones.


Les intérêts des pays producteurs de pétrole semblent faire obstacle...

Dominique KPOKRO Bally, Directeur des programmes de JVE Côte d'Ivoire, revient sur le véto des gros pollueurs concernant les gaz à effet de serre au-delà du CO2. Les intérêts des pays producteurs de pétrole semblent faire obstacle à la volonté d’imposer une limitation.




COP21: Les brouillons se succèdent et se ressemblent, Les négociateurs africains en touriste à Paris !

Pas moins de trois brouillons de l’accord de Paris sur le climat sont tombés ce mercredi 9 décembre. Le dernier rendu public par les négociateurs dans la soirée est sans doute celui qui sous réserve des observations des ministres de l’environnement sera paraphé par les Chefs d’Etat.
Il ne reste plus que 24 heures aux négociateurs pour proposer un accord historique sur le climat. Le texte adopté par les 195 Etats partis à la fin de la première semaine d’échange a servi de base de travail aux négociateurs.

Accord sur le climat: La société civile inquiète de la tournure des négociations

Laurent Fabius
La journée du 08 décembre a été marquée par une forte mobilisation de la société civile. Les ONG des pays vulnérables et ceux des pays riches sont venus dénoncer l’orientation que prennent les débats autour de l’accord sur le climat.
Depuis le lundi 7 décembre, les négociateurs de la COP21 ne cessent de changer de salle pour conduire leurs débats. La raison est toute simple, les organisations de la société civile ne cessent de battre le macadam sur le site du Bourget pour exprimer leur mécontentement.

Jeunesse et emploi vert: Sauver l’agriculture et les emplois


Les populations du monde entier, particulièrement la jeunesse sont inquiètes  de l’avenir. Elles attendent impatiemment les décisions qui seront issues de la rencontre de Paris. Elles demandent aux dirigeants de prendre les bonnes résolutions pour renverser la tendance que toutes les recherches et études scientifiques confirment de façon indéniables.
Tous les pays du Sahel attendent des pays émergeants, un signal fort sur leurs promesses, notamment la mobilisation de 100 milliards de dollars par an jusqu’en 2020 pour les projets et programmes liés aux changements climatiques à travers les fonds verts. Le Conseil National de Concertation et de la Coopération des Ruraux(CNCR) Sénégal représenté à la COP21 par son chargé de programme de la gestion durable des terres M. Saliou N’diaye a pris le parti d’aborder ces questions à travers le rôle que les territoires peuvent jouer en matière de changement climatique. 

EDITORIAL: Montreuil ou la leçon de pragmatisme des savoirs endogènes sur le climat

Dans cette région naturelle du Guidimakha, terroir d’histoires plurielles et zone de confluence sur l’axe Bakel-Kayes, à cheval sur les trois pays que sont le Mali, la Mauritanie et le Sénégal, les experts développeurs vont à l'école... des populations locales. On pourrait, en effet, parler ici, sans tomber dans la simple clause de style, de leçons de pragmatisme des savoirs et modèles locaux d'adaptation tellement est manifeste l’intérêt que présente au plan heuristique et de la recherche-action la région appelée aussi le « Gadiaga - Boundou ».

EDITORIAL: L’insécurité alimentaire, un indice prégnant de notre vulnérabilité partagée

On ne peut préjuger, à cette étape cruciale des négociations marathon du Bourget, de ce que sera la place véritable de l’agriculture et des systèmes agricoles dans l’Accord universel  contraignant et différencié qui en sortira ; et moins encore pinailler, d’ors et déjà, sur les chiffres en milliards de dollars du volume d’argent qui devrait leur être consacrés  dans les projets et programmes du processus « climat » post 2020. Mais une chose  est cependant claire (et la chose se vérifiera encore d’avantage sur le continent africain considéré à raison comme l’épicentre des changements climatiques en raison de la variabilité extrême des aléas et la grande vulnérabilité de ses populations face aux risques) : Rien, rien en ce qui concerne ce binôme transversal agriculture-sécurité alimentaire  ne sera ne désormais plus comme avant. Que ce soient aussi bien dans le domaine des représentations  ou simplement dans la manière de concevoir les politiques et de définir les mécanismes et stratégies de leur conduite dans les choix de développement… 

« Les africains doivent eux même préserver leurs ressources »Issa Garba Tahirou

L’infatigable militant écologiste nigérien présent à la COP21, échange avec Flamme d’Afrique sur les attentes des pays africains notamment le Niger à cette rencontre international de sauvegarde du climat. Sceptique, il pense que les africains doivent eux même préserver leurs ressources.

1°) Les énergies vertes, ne sont-elles pas un luxe pour nos compatriotes surtout quand on sait les difficultés financières auxquelles ils sont confrontés?

Changements Climatiques et migrations: L’hypocrisie internationale et le ras le bol des écologistes

Le Niger est devenu une voie de migration internationale populaire.  Selon l'Organisation Internationale pour les migrations, on prévoit que 100. 000 migrants traverseront ce pays au cours de l’année pour se rendre en Libye.  Ils profitent du chaos qui y règne et suivent une voie de passage vers l'Europe. Dans la seule région d'Agadez, il existe au moins 70 stations et foyers de transit sur les voies de migration.